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Diane Killer
« J’aime le beau, j’aime l’extrême et l’absolu… Je suis passionnée d’art et d’histoire, de contre-culture et d’humain. Je me suis retrouvée dans les aiguilles comme une évidence, un rendez vous avec moi même. Je ne compte pas mes heures ni le nombre d’idées qui me traversent … Elles sont au service de l’autre, la toile humaine. L’autre c’est aussi et surtout sa cérébralité qui m’intéresse. Dans ce BDSM on voyage ensemble à égalité, j’annule toute hiérarchie car je n’en ai pas besoin, l’autre a besoin d’un égal pour tenir la distance du défi que je lui impose. L’extrême est ma catégorie, aiguilles, feu, cordes, électricité, scarif et cbt… C’est ma came, le soft m’ennuie. Plus le temps passe plus je manipule le danger avec aisance… J’ai appris, beaucoup, tout le temps… Suis je pro ? On en reparle dans dix ans… J’apprends toujours, la remise en question est quotidienne… J’essaie de toujours faire mieux, de repousser la limite de l’autre et la mienne en écoutant.
Nos sensibilités à chacun . Je crois profondément en la transparence, à la fluidité des échanges… Cela aide à bâtir de vraies relations mais aussi à pérenniser des directions que nous prenons ensemble. Pour moi la qualité principale d’un maître dominant c’est l’analyse, la patience, la bienveillance et la mesure.
Mon BDSM devient de plus en plus artistique et très hard je le concède … Dans celui ci, je comprends la mise en abîme de l’autre et la catharsis a moi. De fil en aiguille, j’aime créer cet infini sur l’autre. Ce rêve commun. On a besoin de rêver, on a besoin de beau. On a besoin d’exprimer l’imprononçable… C’est ça mon travail … Dessiner vos silences. »
Diane Killer. Artiste piqueuse.
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