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L'Albatrice
On m’appelle Marie de l’Erosticratie, mais aussi l’Albatrice ou encore aXelle de Sade . Dominatrice professionnelle depuis 2014, j’ai été consacrée SM Queen par le magazine Les Inrocks à l’été 2021. Je suis surtout une artiste protéiforme, créatrice d’inattendu qui sévit dans le domaine des sexualités créatives.
Afin de réhabiliter les pratiques sexuelles alternatives, j’ai co-fondé en 2012, l’Erosticratie, une association militante qui vise à ouvrir le dialogue sur l’intime par le vecteur de l’art. En 2014, l’Erosphère est le premier festival sexe-positif en France (déclinaison du festival européen Xplore de Félix Ruckert).
Sous cette bannière, j’ai animé beaucoup d'ateliers : "Zentai Xpérience", "Écrit-peau" en co-animation avec Eugène Durif, "Minimal SM", "Art-sub", "OrgaSMologie", "SM Larp Inquiry", "Tickling battle", une Erosticauserie sur l’humiliation et une sur l'archétype de la domination, "SM yoga".
En 2017, j’ai créé le SubSpace, des jeux de rôles grandeur nature pour adultes dans des univers fantasmés. Certains évènements ont fait l'objet d'une captation et ces films sont désormais diffusés dans des festivals internationaux.
J’ai eu le privilège de collaborer avec de nombreux_ses artistes dans leur production artistique: DOA pour le roman Lykaia, Fabien Velhmann pour la BD Circé, Annissa Bonnefont (en tant que conseillère technique pour un long métrage en cours de montage), ainsi que Joel Person, Gilles Berquet, Frédéric Fontenoy, Laurent Benaim, Christian Mamoun, Théodora Sabath, Peter Hoennemann, Patrick Siboni, Bergamote... J’ai été source d’inspiration pour Hélène Gugenheim pour son projet « mes cicatrices, je suis d'elles, entièrement tissé-e » et pour son livre Ici, vivent les dragons, c'est d'ailleurs de là que vient le nom du donjon "le Trois-Mâts" où se déroulent les cours de l'Ecole des Arts Sadiens.
Le travail du sexe étant éminemment difficile à exercer en France, et partant du principe que l’union fait la force, j’ai intégré le conseil d’administration du STRASS, le syndicat du travail sexuel, pour mettre en place en 2017 un système de mutuelle et de prévoyance et participer à la programmation des Putains de rencontre. J'ai mis en place des initiatives, dont des diners et ateliers pour fédérer la communauté des dominatrices et des travailleur.ses du sexe. Aujourd'hui, mes activités militantes sont en sommeil pour me consacrer au développement de l'Ecoles des Arts Sadiens, du SubSpace et de l'Erosticratie.
Afin de réhabiliter les pratiques sexuelles alternatives, j’ai co-fondé en 2012, l’Erosticratie, une association militante qui vise à ouvrir le dialogue sur l’intime par le vecteur de l’art. En 2014, l’Erosphère est le premier festival sexe-positif en France (déclinaison du festival européen Xplore de Félix Ruckert).
Sous cette bannière, j’ai animé beaucoup d'ateliers : "Zentai Xpérience", "Écrit-peau" en co-animation avec Eugène Durif, "Minimal SM", "Art-sub", "OrgaSMologie", "SM Larp Inquiry", "Tickling battle", une Erosticauserie sur l’humiliation et une sur l'archétype de la domination, "SM yoga".
En 2017, j’ai créé le SubSpace, des jeux de rôles grandeur nature pour adultes dans des univers fantasmés. Certains évènements ont fait l'objet d'une captation et ces films sont désormais diffusés dans des festivals internationaux.
J’ai eu le privilège de collaborer avec de nombreux_ses artistes dans leur production artistique: DOA pour le roman Lykaia, Fabien Velhmann pour la BD Circé, Annissa Bonnefont (en tant que conseillère technique pour un long métrage en cours de montage), ainsi que Joel Person, Gilles Berquet, Frédéric Fontenoy, Laurent Benaim, Christian Mamoun, Théodora Sabath, Peter Hoennemann, Patrick Siboni, Bergamote... J’ai été source d’inspiration pour Hélène Gugenheim pour son projet « mes cicatrices, je suis d'elles, entièrement tissé-e » et pour son livre Ici, vivent les dragons, c'est d'ailleurs de là que vient le nom du donjon "le Trois-Mâts" où se déroulent les cours de l'Ecole des Arts Sadiens.
Le travail du sexe étant éminemment difficile à exercer en France, et partant du principe que l’union fait la force, j’ai intégré le conseil d’administration du STRASS, le syndicat du travail sexuel, pour mettre en place en 2017 un système de mutuelle et de prévoyance et participer à la programmation des Putains de rencontre. J'ai mis en place des initiatives, dont des diners et ateliers pour fédérer la communauté des dominatrices et des travailleur.ses du sexe. Aujourd'hui, mes activités militantes sont en sommeil pour me consacrer au développement de l'Ecoles des Arts Sadiens, du SubSpace et de l'Erosticratie.

Diane de Séléné
Connue sous le nom de Diane de Séléné, je suis Dominatrice Lifestyle depuis 2010. Durant 15 ans, le jour, j’ai exercé le métier de Responsable de formation dans l’univers du haut de gamme.
S’est posée la question suivante : pourquoi vivre une seule vie quand on peut en vivre plusieurs ?
L’Ecole des Arts Sadiens s’est imposée à moi comme une évidence, comme un pont entre ces deux mondes, ces deux vies qui me passionnent.
Telle la Lune, je suis multiple (mère de famille nombreuse, Domina, menant de front vie professionnelle et vie privée, compagne, maîtresse, amante) et j’ai une face cachée (mon BDSM) d’où le nom de Séléné, déesse de la Lune.
Il est dit qu’il y a autant de BDSM qu’il y a de pratiquants. Chacun y met et y apporte ce qu’il souhaite y voir et y trouver.
En ce qui me concerne , c’est une porte sur les Arts et les Sens.
L’Art, les Arts revêtent pour moi une importance majeur tout comme les sensations , les impressions, les émotions qui sont ce qui nous permet de nous sentir pleinement vivant.
Je qualifie donc mon BDSM d’Artistique et Sensoriel. Ainsi, une séance doit avoir une odeur, un son, une couleur, une saveur qui lui sont propres. Elle fait l’objet d’une mise en scène et de costumes comme au théâtre , de postures et de couleurs comme en peinture, d’une mélodie et d’un rythme comme en musique, d’un scénario et d’une lumière comme dans le 7eme art....
J’aime à considérer la sexualité, surtout quand elle est taxée de subversive, comme un acte de rébellion voire de résistance . Nous sommes des activistes par nos comportements dissidents revendiqués, nous incarnons de la sorte une forme de militantisme.
J’aime l’idée d’assumer un BDSM engagé et d’en promouvoir et diffuser les pratiques, à travers l’Ecole des Arts Sadiens notamment.
S’est posée la question suivante : pourquoi vivre une seule vie quand on peut en vivre plusieurs ?
L’Ecole des Arts Sadiens s’est imposée à moi comme une évidence, comme un pont entre ces deux mondes, ces deux vies qui me passionnent.
Telle la Lune, je suis multiple (mère de famille nombreuse, Domina, menant de front vie professionnelle et vie privée, compagne, maîtresse, amante) et j’ai une face cachée (mon BDSM) d’où le nom de Séléné, déesse de la Lune.
Il est dit qu’il y a autant de BDSM qu’il y a de pratiquants. Chacun y met et y apporte ce qu’il souhaite y voir et y trouver.
En ce qui me concerne , c’est une porte sur les Arts et les Sens.
L’Art, les Arts revêtent pour moi une importance majeur tout comme les sensations , les impressions, les émotions qui sont ce qui nous permet de nous sentir pleinement vivant.
Je qualifie donc mon BDSM d’Artistique et Sensoriel. Ainsi, une séance doit avoir une odeur, un son, une couleur, une saveur qui lui sont propres. Elle fait l’objet d’une mise en scène et de costumes comme au théâtre , de postures et de couleurs comme en peinture, d’une mélodie et d’un rythme comme en musique, d’un scénario et d’une lumière comme dans le 7eme art....
J’aime à considérer la sexualité, surtout quand elle est taxée de subversive, comme un acte de rébellion voire de résistance . Nous sommes des activistes par nos comportements dissidents revendiqués, nous incarnons de la sorte une forme de militantisme.
J’aime l’idée d’assumer un BDSM engagé et d’en promouvoir et diffuser les pratiques, à travers l’Ecole des Arts Sadiens notamment.

Maîtresse Maylis
Sexologue et dominatrice féministe, Maylis Castet s’intéresse aux rapports de pouvoir entre les hommes et les femmes en général dans la société, et à la forme qu'ils prennent dans les situations de "power exchange" inhérentes aux relations D/s en particulier.
Son exploration du BDSM se porte notamment les mécanismes psychologiques à l’œuvre dans le masochisme, et sur ce qui rend possible les phénomènes de soumination.
Dans le cadre de sa pratique de la sexologie, elle réfléchit aux constructions sociales de genre qui participent à produire des difficultés que rencontrent les individus dans leur sexualité, notamment la pression exercée sur les hommes par l'injonction à la performance, et la difficulté pour les femmes à s'affirmer comme sujet désirant.
Formée à la victimologie, à l’ éthique médicale, a l’hypnose et à la systémie, elle propose au sein de l'Ecole des Arts Sadiens une formation en mixité choisie sur le contrôle de la sexualité masculine, ainsi que plusieurs modules plus sexologiques à proprement parler, notamment sur le fondement neurophysiologique de la sexualité humaine, son fonctionnement et les possibilités de créativité que cela permet.
Après Merci Madame, elle travaille à l'écriture d'un deuxième livre traitant de la sexualité.
Son exploration du BDSM se porte notamment les mécanismes psychologiques à l’œuvre dans le masochisme, et sur ce qui rend possible les phénomènes de soumination.
Dans le cadre de sa pratique de la sexologie, elle réfléchit aux constructions sociales de genre qui participent à produire des difficultés que rencontrent les individus dans leur sexualité, notamment la pression exercée sur les hommes par l'injonction à la performance, et la difficulté pour les femmes à s'affirmer comme sujet désirant.
Formée à la victimologie, à l’ éthique médicale, a l’hypnose et à la systémie, elle propose au sein de l'Ecole des Arts Sadiens une formation en mixité choisie sur le contrôle de la sexualité masculine, ainsi que plusieurs modules plus sexologiques à proprement parler, notamment sur le fondement neurophysiologique de la sexualité humaine, son fonctionnement et les possibilités de créativité que cela permet.
Après Merci Madame, elle travaille à l'écriture d'un deuxième livre traitant de la sexualité.

Ness Harper
Je découvre le BDSM il y a 12 ans.
Suite à une tendinite à l’épaule m’empêchant d’utiliser mon bras pour de l’impact lourd, je privilégie alors la pratique du fouet au point d’en faire une passion.
En Avril 2018 se présente à moi l’opportunité de faire de ma passion un métier et je rachète alors la marque des goûters du Divin Marquis.
C’est l’occasion pour moi de faire de ces moments hors du temps des bulles de convivialité et de jeux dans le respect, la bienveillance et le consentement qui me sont si chers .
Lorsque l’Albatrice m’a proposé de rejoindre les Arts Sadiens afin d’y partager et transmettre mon enthousiasme pour le fouet j’ai immédiatement accepté.
C’était l’occasion pour moi de faire vivre mon goût certain pour le BDSM d’encore une autre manière.
Le succès rencontré par les premières master Class fouet nous a invité ,Marie et moi même, à penser à d’autres disciplines que nous pourrions transmettre et nous allons commencer cette année le Fireplay (d’où l’expression jouer avec le feu) et le Waxplay (l’Art d’utiliser la cire des bougies sur le corps pour créer des moments forts).
Ainsi, Soyez les bienvenus dans mes leçons !….
Suite à une tendinite à l’épaule m’empêchant d’utiliser mon bras pour de l’impact lourd, je privilégie alors la pratique du fouet au point d’en faire une passion.
En Avril 2018 se présente à moi l’opportunité de faire de ma passion un métier et je rachète alors la marque des goûters du Divin Marquis.
C’est l’occasion pour moi de faire de ces moments hors du temps des bulles de convivialité et de jeux dans le respect, la bienveillance et le consentement qui me sont si chers .
Lorsque l’Albatrice m’a proposé de rejoindre les Arts Sadiens afin d’y partager et transmettre mon enthousiasme pour le fouet j’ai immédiatement accepté.
C’était l’occasion pour moi de faire vivre mon goût certain pour le BDSM d’encore une autre manière.
Le succès rencontré par les premières master Class fouet nous a invité ,Marie et moi même, à penser à d’autres disciplines que nous pourrions transmettre et nous allons commencer cette année le Fireplay (d’où l’expression jouer avec le feu) et le Waxplay (l’Art d’utiliser la cire des bougies sur le corps pour créer des moments forts).
Ainsi, Soyez les bienvenus dans mes leçons !….

Juan Carlos de la Fistinière
Juan Carlos de la Fistinière, cocréateur de La Fistinière Maison d’Hôte, avec son mari François. Sexothérapeute, coach en épanouissement sexuel, formé au massage californien et à différentes techniques de relaxation, il a créé des méthodes pour l’épanouissement dans la sexualité anale en général et dans le fist-fucking en particulier.
Depuis l’arrêt de l'activité de maison d’hôte en 2019, il a accentué la vocation de « transmission et d’inclusion » de La Fistinière, créant les Ateliers TransmiFFion et les Fistin’Classes (activités unigenre), ainsi que la soirée Gay Truieasse et la soirée Unigenre Lib’Fistine.
Depuis l’arrêt de l'activité de maison d’hôte en 2019, il a accentué la vocation de « transmission et d’inclusion » de La Fistinière, créant les Ateliers TransmiFFion et les Fistin’Classes (activités unigenre), ainsi que la soirée Gay Truieasse et la soirée Unigenre Lib’Fistine.

Nox NoMore
Je m’appelle Nox, j’ai 30 ans, je suis une femme et j’évolue dans l’univers du BDSM depuis bientôt 8 ans (5 ans dans le milieu même). Mon identité de soumise est celle qui est majoritaire dans cet univers du BDSM.
J’ai découvert le BDSM d’abord par les livres, les films, les vidéos ou blog. Ensuite j’ai approfondi ma curiosité de cet univers par le biais d’évènements que j’ai organisé aux côtés d’une personne avec laquelle j’entretenais une pseudo relation D/S qui de prime abord m’a permise de vivre des séances publiques lors de soirées et de plonger pleinement dans ce monde.
J’ai finalement découvert qui j’étais au fil de mes rencontres auprès de figures du milieu, en observant et discutant avec de nombreux couples DS et/ou SM. J’ai également beaucoup échangé avec des dominant.e.s et des soumis.e.s.
J’ai participé au salon de l’érotisme, à des munch&play, à des soirées en club BDSM, à des soirées fetish/BDSM et encore bien d’autres.
J’ai pris mon envol en septembre 2022 en tant que femme libre (la relation que j’avais s’étant achevée et avérée toxique car en rien saine dans le DS et SM qu’elle approchait).
J’arpente depuis bien des facettes du BDSM. C’est une boite de pandore de ma sexualité qui s’est ouverte à moi.
Le SM m’apporte un équilibre dans la gestion de mes émotions au quotidien, il est libérateur d’une chimie que je contrôle ou que l’on contrôle pour moi. L’expérience sensoriel est intense à mes yeux, je suis en quête de voyages cognitifs et charnels.
Le DS m’apporte un équilibre dans la gestion ma vie et de la manière dont je la mène. Avoir une personne référente, c’est avoir un point de chute, un appui relationnel et un phare pour éclairer sans diriger mon libre arbitre et mes envies.
Mais ce que je découvre actuellement le plus dans le DS est la capacité qu’une telle connexion peut apporter dans ma libération sexuelle. En effet cela me permet d’arpenter plusieurs voies sans tabou et en sécurité avec des mises en scènes et situations qu’il me serait plus difficile d’approcher ou de tester seule. Des voyages psychiques.
Ainsi, la pluralité, les scénarios extravagants ou délicieusement coquins, kinky ou sexuels sont dévulgarisés et me renvoient à qui je veux être et ce que j’ai envie de vivre.
Alors quand le DS est mêlé au SM, c’est un parc d’attraction qui me fait m’envoler !
J’ai plusieurs personnes qui ont un rôle de dominant.e dans ma vie actuellement et me font vivre tout un tas d’expériences DS et SM et de bondage
Peu à peu, je me libère de ma parole, de mes désirs et j’aspire à cela encore plus et plus fort. Je commence enfin à trouver un équilibre personnel et en cela, le BDSM est devenue plus qu’il ne l’a jamais été, un pont vers un monde parallèle aux milles saveurs et odeurs et ressentis.
Actuellement, je mène plusieurs projets :
- Une collaboration auprès de l’école des Arts Sadien en tant que professeur sur les modules concernant la soumission
- Des performances que j’écris et que je voudrais porteuse d’un message et d’une expression de ma vision artistique et personnelle du BDSM.
- Des collaborations avec des partenaires pour porter vers le haut le BDSM sur des thématiques qui me sont fortes comme le consentement, le féminisme et la sexualité
- Un groupe sur le réseaux social facebook visant à alimenter une communication entre participants et organisateurs par des sujets d’échange sur l’organisation en elle-même, mettant en avant les artistes par une présentation de leurs performances et pour finir publiant un agenda des soirées alternatives mensuel.
J’ai découvert le BDSM d’abord par les livres, les films, les vidéos ou blog. Ensuite j’ai approfondi ma curiosité de cet univers par le biais d’évènements que j’ai organisé aux côtés d’une personne avec laquelle j’entretenais une pseudo relation D/S qui de prime abord m’a permise de vivre des séances publiques lors de soirées et de plonger pleinement dans ce monde.
J’ai finalement découvert qui j’étais au fil de mes rencontres auprès de figures du milieu, en observant et discutant avec de nombreux couples DS et/ou SM. J’ai également beaucoup échangé avec des dominant.e.s et des soumis.e.s.
J’ai participé au salon de l’érotisme, à des munch&play, à des soirées en club BDSM, à des soirées fetish/BDSM et encore bien d’autres.
J’ai pris mon envol en septembre 2022 en tant que femme libre (la relation que j’avais s’étant achevée et avérée toxique car en rien saine dans le DS et SM qu’elle approchait).
J’arpente depuis bien des facettes du BDSM. C’est une boite de pandore de ma sexualité qui s’est ouverte à moi.
Le SM m’apporte un équilibre dans la gestion de mes émotions au quotidien, il est libérateur d’une chimie que je contrôle ou que l’on contrôle pour moi. L’expérience sensoriel est intense à mes yeux, je suis en quête de voyages cognitifs et charnels.
Le DS m’apporte un équilibre dans la gestion ma vie et de la manière dont je la mène. Avoir une personne référente, c’est avoir un point de chute, un appui relationnel et un phare pour éclairer sans diriger mon libre arbitre et mes envies.
Mais ce que je découvre actuellement le plus dans le DS est la capacité qu’une telle connexion peut apporter dans ma libération sexuelle. En effet cela me permet d’arpenter plusieurs voies sans tabou et en sécurité avec des mises en scènes et situations qu’il me serait plus difficile d’approcher ou de tester seule. Des voyages psychiques.
Ainsi, la pluralité, les scénarios extravagants ou délicieusement coquins, kinky ou sexuels sont dévulgarisés et me renvoient à qui je veux être et ce que j’ai envie de vivre.
Alors quand le DS est mêlé au SM, c’est un parc d’attraction qui me fait m’envoler !
J’ai plusieurs personnes qui ont un rôle de dominant.e dans ma vie actuellement et me font vivre tout un tas d’expériences DS et SM et de bondage
Peu à peu, je me libère de ma parole, de mes désirs et j’aspire à cela encore plus et plus fort. Je commence enfin à trouver un équilibre personnel et en cela, le BDSM est devenue plus qu’il ne l’a jamais été, un pont vers un monde parallèle aux milles saveurs et odeurs et ressentis.
Actuellement, je mène plusieurs projets :
- Une collaboration auprès de l’école des Arts Sadien en tant que professeur sur les modules concernant la soumission
- Des performances que j’écris et que je voudrais porteuse d’un message et d’une expression de ma vision artistique et personnelle du BDSM.
- Des collaborations avec des partenaires pour porter vers le haut le BDSM sur des thématiques qui me sont fortes comme le consentement, le féminisme et la sexualité
- Un groupe sur le réseaux social facebook visant à alimenter une communication entre participants et organisateurs par des sujets d’échange sur l’organisation en elle-même, mettant en avant les artistes par une présentation de leurs performances et pour finir publiant un agenda des soirées alternatives mensuel.

Misungui
Misungui est performeuse, modèle, domina, éducatrice sexuelle.... mais c'est avant tout un animal politique. C'est au cours de son cursus universitaire, alors qu'elle étudiait le genre, qu'elle s'est intéressée à la pornographie et aux mouvements féministes qui s'en emparaient. Rapidement elle est passée de la théorie à la pratique et participe depuis à la création d'images, de vidéos, de spectacles et d'ateliers qui explorent la nudité, la sexualité, le rapport entre privé et public, l'intimité, la pudeur et la perversité....
Le Shibari s'est trouvé sur sa route il y a plus de 10 ans et est devenu son travail à plein temps il y a 6 ans. Attacher tous les corps, déconstruire les rapports de domination, faire de chaque session une cérémonie, un rituel, pour faire de la magie avec ses partenaires, voilà ses leitmotivs.
Le Shibari s'est trouvé sur sa route il y a plus de 10 ans et est devenu son travail à plein temps il y a 6 ans. Attacher tous les corps, déconstruire les rapports de domination, faire de chaque session une cérémonie, un rituel, pour faire de la magie avec ses partenaires, voilà ses leitmotivs.

Diane Killer
« J’aime le beau, j’aime l’extrême et l’absolu… Je suis passionnée d’art et d’histoire, de contre-culture et d’humain. Je me suis retrouvée dans les aiguilles comme une évidence, un rendez vous avec moi même. Je ne compte pas mes heures ni le nombre d’idées qui me traversent … Elles sont au service de l’autre, la toile humaine. L’autre c’est aussi et surtout sa cérébralité qui m’intéresse. Dans ce BDSM on voyage ensemble à égalité, j’annule toute hiérarchie car je n’en ai pas besoin, l’autre a besoin d’un égal pour tenir la distance du défi que je lui impose. L’extrême est ma catégorie, aiguilles, feu, cordes, électricité, scarif et cbt… C’est ma came, le soft m’ennuie. Plus le temps passe plus je manipule le danger avec aisance… J’ai appris, beaucoup, tout le temps… Suis je pro ? On en reparle dans dix ans… J’apprends toujours, la remise en question est quotidienne… J’essaie de toujours faire mieux, de repousser la limite de l’autre et la mienne en écoutant.
Nos sensibilités à chacun . Je crois profondément en la transparence, à la fluidité des échanges… Cela aide à bâtir de vraies relations mais aussi à pérenniser des directions que nous prenons ensemble. Pour moi la qualité principale d’un maître dominant c’est l’analyse, la patience, la bienveillance et la mesure.
Mon BDSM devient de plus en plus artistique et très hard je le concède … Dans celui ci, je comprends la mise en abîme de l’autre et la catharsis a moi. De fil en aiguille, j’aime créer cet infini sur l’autre. Ce rêve commun. On a besoin de rêver, on a besoin de beau. On a besoin d’exprimer l’imprononçable… C’est ça mon travail … Dessiner vos silences. »
Diane Killer. Artiste piqueuse.
Nos sensibilités à chacun . Je crois profondément en la transparence, à la fluidité des échanges… Cela aide à bâtir de vraies relations mais aussi à pérenniser des directions que nous prenons ensemble. Pour moi la qualité principale d’un maître dominant c’est l’analyse, la patience, la bienveillance et la mesure.
Mon BDSM devient de plus en plus artistique et très hard je le concède … Dans celui ci, je comprends la mise en abîme de l’autre et la catharsis a moi. De fil en aiguille, j’aime créer cet infini sur l’autre. Ce rêve commun. On a besoin de rêver, on a besoin de beau. On a besoin d’exprimer l’imprononçable… C’est ça mon travail … Dessiner vos silences. »
Diane Killer. Artiste piqueuse.

Sacha Bel-Ami
Après une vingtaine d’année à fréquenter les milieux libertins puis BDSM en amateur passionné, c’est en 2016 que Sacha Bel-Ami franchit un pas supplémentaire en décidant d’abandonner sa précédente carrière d’écologue et en se professionnalisant dans le domaine de la sexualité.
C’est d’abord en promouvant et en vulgarisant la pratique de la forniphilie que Sacha sort de l’ombre et commence à attirer l’intérêt des médias (Canal +, les Inrocks, RTL, Les 400 culs, Vice, Paris Derrière, Marianne…) et à se faire un nom dans la communauté BDSM puis dans la communauté sex-positive (interventions pour le festival Erosphère, pour le festival Ose ou encore sur la scène du Cabaret des Chahuteuses).
Profitant de cet élan porteur et du changement du contexte légal à l’époque, Sacha Bel-Ami ose ses premiers pas en tant que travailleur du sexe en 2017, d’abord en tant qu’Escort Boy, puis sous forme de prestations BDSM, pour finir par se stabiliser à partir de 2020 sous la forme d’accompagnement sexuel, voire sexothérapeutique.
Sacha fait, à l’heure actuelle, partie des quelques rares hommes à avoir osé tenter l’aventure du TDS en s’adressant au public féminin au sens large. L’accompagnement sexuel est individualisé « sur mesure » selon les blocages et/ou les fantasmes propres à chaque personne, parfois en collaboration avec les sexothérapeutes. L’exercer conduit à rencontrer des pratiques très diverses, et offre un regard privilégié sur la sexualité contemporaine.
C’est ce regard, ces expériences, et ses réflexions qu’il nous propose de partager aujourd’hui en rejoignant les intervenants de L’École des Arts Sadiens.
C’est d’abord en promouvant et en vulgarisant la pratique de la forniphilie que Sacha sort de l’ombre et commence à attirer l’intérêt des médias (Canal +, les Inrocks, RTL, Les 400 culs, Vice, Paris Derrière, Marianne…) et à se faire un nom dans la communauté BDSM puis dans la communauté sex-positive (interventions pour le festival Erosphère, pour le festival Ose ou encore sur la scène du Cabaret des Chahuteuses).
Profitant de cet élan porteur et du changement du contexte légal à l’époque, Sacha Bel-Ami ose ses premiers pas en tant que travailleur du sexe en 2017, d’abord en tant qu’Escort Boy, puis sous forme de prestations BDSM, pour finir par se stabiliser à partir de 2020 sous la forme d’accompagnement sexuel, voire sexothérapeutique.
Sacha fait, à l’heure actuelle, partie des quelques rares hommes à avoir osé tenter l’aventure du TDS en s’adressant au public féminin au sens large. L’accompagnement sexuel est individualisé « sur mesure » selon les blocages et/ou les fantasmes propres à chaque personne, parfois en collaboration avec les sexothérapeutes. L’exercer conduit à rencontrer des pratiques très diverses, et offre un regard privilégié sur la sexualité contemporaine.
C’est ce regard, ces expériences, et ses réflexions qu’il nous propose de partager aujourd’hui en rejoignant les intervenants de L’École des Arts Sadiens.

Sin eden
Je m’appelle Sin eden. Je suis sexologue et je m’intéresse en particulier aux sexualités alternatives dont je parle beaucoup dans mon podcast « Sin eden sublime ».
De différentes manières, j’évolue dans l’univers BDSM K depuis dix ans maintenant. J’ai
longtemps organisé des soirées kinky, proposé des performances artistiques où le corps,
la domination, la soumission et l’esthétique se mélangent et chamboulent.
Aujourd’hui j’anime des ateliers en lien avec l’intimité, la sexualité et le BDSM K pour les
personnes novices de ce monde. Je forme aussi les professionnels de santé et thérapeutes sur
cette thématique afin qu’ils aient en leur possession, les bases et les outils pour accompagner au
mieux les personnes concernées, sans les juger.
L’objectif de mon travail est de déconstruire les idées reçues sur cet univers nourri par les clichés
et ainsi, offrir un autre regard peut-être plus lumineux et respectueux de ce domaine.
De différentes manières, j’évolue dans l’univers BDSM K depuis dix ans maintenant. J’ai
longtemps organisé des soirées kinky, proposé des performances artistiques où le corps,
la domination, la soumission et l’esthétique se mélangent et chamboulent.
Aujourd’hui j’anime des ateliers en lien avec l’intimité, la sexualité et le BDSM K pour les
personnes novices de ce monde. Je forme aussi les professionnels de santé et thérapeutes sur
cette thématique afin qu’ils aient en leur possession, les bases et les outils pour accompagner au
mieux les personnes concernées, sans les juger.
L’objectif de mon travail est de déconstruire les idées reçues sur cet univers nourri par les clichés
et ainsi, offrir un autre regard peut-être plus lumineux et respectueux de ce domaine.

Samois
Samois, soumis de Maîtresse aXelle est le majordome de l'Ecole des Arts sadiens. Il a été missionné pour s'occuper de l'administratif et du bienêtre des professeur.e.s et élèves lors des cours en présentiel. Il sert également de modèle lors des cours.
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