Un ancrage fort, une continuité engagée pour explorer le BDSM

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En avril 2025, l’École des Arts Sadiens ouvre une nouvelle antenne à Lyon. Ce nouveau point d’ancrage vient compléter l’offre parisienne avec une approche singulière, centrée sur la posture, l’attitude et la réflexion.​ En s’associant à la librairie À Soi.e, lieu féministe et queer, refuge pour les pensées critiques, l’antenne lyonnaise s’enracine dans une vision politique et inclusive des sexualités. Loin d’un modèle normatif ou figé, c’est une école qui invite à questionner, nuancer, déplacer les évidences, pour construire une pratique consciente et singulière du BDSM.

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À Paris, l’École des Arts Sadiens s’articule autour d’une démarche expérientielle : c’est un lieu où l’on explore les sexualités créatives et le BDSM par le corps, le geste et la pratique. C’est un espace d’expérimentation physique et relationnelle, pensé pour vivre, ressentir et apprendre.

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À Lyon, l’orientation est volontairement différente. C’est un espace pour questionner les attitudes, décortiquer les postures, observer les fonctionnements psychiques et émotionnels à l’œuvre. Plutôt qu’agir, on prend le temps de comprendre, formuler, déconstruire et affiner. L’antenne se concentre sur la dimension psychologique et comportementale des dynamiques BDSM : l’espace intérieur, l’émotion, le langage, le sens.

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Ici, peu de gestes. Peu ou pas de mise en pratique immédiate. L’objectif est ailleurs : comprendre ce qui se joue dans les attitudes, dans les postures, dans les rapports de pouvoir et de désir.

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Deux cours seront proposés, à raison de deux samedis par mois.

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Un lieu pour penser, ressentir, interroger

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Les cours sont conçus et animés par Sin Eden, sexologue, qui s'intéresse particulièrement aux sexualités alternatives — celles qu’on nomme souvent à la marge, mais qui méritent toute notre attention, notre curiosité, et surtout notre respect. Elle en parle dans son podcast Sin Eden Sublime, où elle donne la parole aux personnes concernées, et dans son livre Sexo Queer, qui propose une autre manière de penser l’intimité et le désir.

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Cela fait maintenant une dizaine d’années qu’elle évolue dans l’univers BDSM K, sous différentes formes. Elle a co-organisé des soirées kinky, imaginé des performances artistiques où les corps, la domination, la soumission et l’esthétique s’entrelacent pour mieux nous bousculer.

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Aujourd’hui, elle transmet. Elle anime des ateliers autour de l’intimité, de la sexualité et du BDSM K, pensés pour les personnes qui découvrent ce monde ou souhaitent y entrer avec plus de conscience. Elle forme également des professionnel·les de santé et des thérapeutes, pour leur donner les repères et les outils nécessaires à un accompagnement juste, éthique et dénué de jugement.

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Son objectif, à travers tout cela, est simple : détricoter les idées reçues sur cet univers souvent caricaturé, pour ouvrir un espace plus sensible, plus éclairé, et profondément humain.